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3 mois déjà, quand tu partis, maman

Pour toi maman, je ne t'oublie pas

Le myosotis, fleur de la maladie d'Alzheimer

De mille fleurs j’aurais voulu faire mes phrases,
J’en aurais effeuillé les mots patiemment,
A chaque pétale, serti un diamant
Et dans un baiser tout remis dans ton vase.

De milliers de vagues j’aurais voulu l’écume
Pour te rendre les larmes d’infinie tendresse
Versées sur nos têtes comme autant de caresses,
Et chasser de tes yeux ces atroces brumes.

A des milliers d’enfants j’aurais pris les sourires
Leurs peines leurs tourments que tu sus contenir
Pour redonner à ton esprit qui chavire
L’espace d’un instant, nos plus beaux souvenirs.

De milliers de jours j’aurais pris les saveurs
Pour repeindre ton cœur aux couleurs de l’aube,
Que petit je cherchais dans les plis de ta robe,
Et chasser de tes yeux cette éternelle peur.

De ces milliers d’étoile qui brillent au firmament
J’aurais voulu, le calme et la douce lueur
Pour habiller de rêve tes restes de bonheur
Et bannir de tes mains ces maudits tremblements.

Pour la millième fois ma petite maman
Je te dirais je t’aime et puis tu oublieras
Tu chercheras mon prénom tu trouveras mes bras
Pour la millième fois et la première pourtant.


Cannes 2008

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Commentaires (4)

1. Johanne 12/10/2008

Je crois que ce poême exprime bien ce que tu ressens et ce qu'est le départ d'une maman.

Bisous XXX

2. pam 13/10/2008

très beau poeme, il est bon de se rapeller le souvenir de nos chers disparus prématurement .... bisous Pam

3. mamyli (site web) 13/10/2008

Magnifique, je pourrais aussi l'offrir à ma petite maman qui est partie de la même vilaine maladie il y aura 2 ans le 19 octobre.
Pensées pour toi maman, je t'aime

4. ScooocS (site web) 13/10/2008

Merci, Johanne, Pam et mamyli pour vos messages d'encouragement.

Ce n'est pas moi qui a composé ce poème. Je l'ai pris sur le web
http://www.toutelapoesie.com/Bonne-fete-alzheimer-t13096.html

Il est dédié à tous ceux qui ont perdu un proche de cette terrible maladie qu'est l'Alzheimer.

Ce poème correspond bien à ce que j'ai vécu. Surtout le dernier paragraphe, elle ne savait pu mon nom dans les 2 derniers mois, mais savait qui j'étais pour elle. Je le voyais dans ses yeux. Même si ses mots étaient devenus presque inexistants, son sourire voulait tout dire.

La mémoire s'en va, mais le coté émotionnel du coeur reste bien présent.

Quatre ans avant diagnostic plus quatre autres années en centre de soin protétique. Cela fait 8 longues années à perdre les souvenirs d'une vie.

Elle est dans mes pensées chaque soir avant de dormir quand je regarde et je touche à sa douillette qui est maintenant sur mon lit.

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